AmigaOS

AmigaOS est le dispositif d'exploitation natif des ordinateurs Amiga, lancé en 1984 et toujours développé actuellement.



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Amiga - Système d'exploitation - Logiciel propriétaire

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AmigaOS est le dispositif d'exploitation natif des ordinateurs Amiga, lancé en 1984 et toujours développé actuellement.

Il a été originellement développé pour les processeurs 680x0, puis progressivement réécrits pour les processeurs PowerPC. Tout d'abord il s'agissait de machines bi-processeur (un 680x0 et un PowerPC), Depuis 2006 il s'agit de machines équipées seulement de processeur PowerPC telles que l'AmigaOne, le microAone et la Sam440.

Il est équipé d'un émulateur qui sert à faire fonctionner les anciens programmes rédigés pour les processeurs 680x0 (machines désormais nommées "Amiga classic") sur des PowerPC.

L'AmigaOS a en partie inspiré le dispositif d'exploitation expérimental AtheOS (maintenant Syllable) mais aussi BeOS quelquefois surnommé AmigaOS 95. Le dispositif Windows emprunte aussi certaines idées d'AmigaOS.

Caractéristiques

L'AmigaOS a les caractéristiques suivantes :

Du fait de l'espace d'adressage commun, n'importe quelle application peut implémenter des fonctionnalités qui d'ordinaire incombent au dispositif d'exploitation. La prise en charge par exemple de la protection de mémoire, l'extension du dispositif de fichier ou accès aux réseau se font par des applications.

Les composants d'AmigaOS

AmigaOS est toujours divisé en deux parties, le Kickstart et le Workbench.

Chaque version de Kickstart est liée à une version spécifique du dispositif d'exploitation de l'Amiga, ainsi les utilisateurs devraient seulement utiliser le Workbench 1.3 sur une machine avec une ROM du Kickstart 1.3. Il est envisageable d'utiliser des versions différentes (Le Workbench 3.1 fonctionnera avec le Kickstart 3.0, mais avec quelques problèmes). L'unique exception est le Workbench 2.1, qui était une mise à jour logicielle basée sur le Kickstart 2.04. Aussi, les dernières versions du Workbench, 3.5 et 3.9, utilisent le Kickstart 3.1, la mise à jour de la ROM se faisant logiciellement au moment où le dispositif démarre.

Kickstart

Les Roms d'un Amiga 1200
Version 39.106

Kickstart est le nom donné à la ROM d'amorçage. Sur l'Amiga originel (l'Amiga 1000), ceci devait être chargé à partir d'une disquette, tandis que plus tard, les Kickstarts furent en ROM dans l'ordinateur. L'Amiga 1000 a dû être modifié pour les utiliser.

Bien que contenant le code requis pour démarrer l'ordinateur, le Kickstart contient aussi de grandes parties du dispositif d'exploitation de l'Amiga, telles qu'Intuition (les bibliothèques graphiques de l'interface utilisateur Amiga), Exec (le noyau multitâches), DOS (les bibliothèques de manipulation de disque). Ce dernier basé sur le port rédigé en BCPL de TRIPOS par MetaComCo.

Les versions ultérieures du Kickstart contenaient les pilotes des contrôleurs IDE et SCSI, des ports PCMCIA et divers autres matériels qui étaient inclus dans les Amigas.

Grâce à des constructeurs de périphériques, il est envisageable d'avoir deux versions ou plus de Kickstart dans une machine, sélectionnables par un interrupteur ou un raccourci clavier lorsque vous mettez la machine en marche.

Avec un logiciel tiers, il est envisageable d'avoir un kickstart différent chargé dans la RAM et de l'utiliser au lieu de la ROM - par exemple Kickstart 1.3 peut être chargé afin d'exécuter de vieux jeux incompatibles avec les Kickstart 2.0 et plus. Ces programmes se nomment des Softkickers.

Workbench

Le Workbench est l'interface graphique d'origine pour l'Amiga. Le nom utilise la métaphore de l'établi (workbench en anglais). Les répertoires sont dépeints comme des tiroirs, les fichiers exécutables sont dépeints comme des outils et les fichiers de données sont dépeints comme des projets. La majorité des applications Amiga ont des menus déroulants commençant par «Projet éditer...» au lieu du «Fichier éditer...» typique des autres plateformes.

À énormément d'autres égards l'interface est comparable à Mac OS, avec le bureau principal ayant les icônes des lecteurs et une simple barre de menu au-dessus du bureau. Au contraire de la souris Mac, la souris Amiga a deux boutons - le bouton droit actionne les menus déroulants, avec un style Macintosh'lâcher le bouton sélectionne'.

Une caractéristique unique du Workbench est les écrans multiples. Ils sont quelque peu identiques aux bureaux virtuels du dispositif de fenêtre X Window, mais sont produits dynamiquement par les applications selon les besoins. Chaque écran peut avoir une résolution et une profondeur de couleurs différentes. Une icône dans le coin en haut à droite de l'écran sert à cycler les écrans - Comme l'OS stocke l'ensemble des écrans simultanément dans la mémoire, le rafraîchissement est instantané. Ces écrans peuvent aussi être déplacés de haut en bas par leurs barres de titre. (la fonctionnalité de déplacer les écrans est propre au chipset de l'Amiga, et elle n'est plus disponible sur les dispositifs qui fonctionnent avec une carte graphique récente. )

Bien que, à proprement parler, le Workbench soit uniquement le gestionnaire de fichiers d'AmigaOS, c'est un terme le plus souvent utilisé pour se rapporter à l'ensemble des parties de l'OS qui ne résident pas dans la ROM du Kickstart. Le Workbench n'est pas indispensable à la machine pour fonctionner, par conséquent énormément de vieux jeux démarrent directement du Kickstart, sans le charger.

Sans Workbench il y a plus de mémoire disponible pour les applications (certaines vieilles applications comme Deluxe Paint proposaient d'ailleurs la possibilité de fermer le Workbench pour récupérer légèrement de mémoire pour travailler - il faut se souvenir qu'à cette époque la RAM était une denrée peu abordable, disposer d'une mémoire de quelques MégaOctets était un luxe), cependant si l'application démarrée ne permet pas de revenir vers un shell ou d'ouvrir le Workbench à sa sortie la machine devra alors être redémarrée pour pouvoir faire autre chose. Cependant le fait de ne pas lancer le Workbench ne nuit en rien aux fonctionnalités de l'OS (i. e. il est envisageable de tout faire depuis le Shell obtenu quand on boot sans ouvrir le Workbench).

AmigaOS jusqu'à la version 3.1 n'utilise aucune couche logicielle pour utiliser des fonctions graphiques ou audio additionnelles. Les nouvelles versions d'AmigaOS tiennent compte de matériels graphiques autre que le chipset d'origine, mais n'incluent aucun pilotes. Il faut utiliser le pilote apporté par le constructeur du matériel additionnel. Les progiciels communs pour une solution graphique sont EGS, Picasso96 et Cybergraphics. Pour la couche sonore, AHI, un dispositif de pilotes gratuits, est beaucoup utilisé.

À partir de l'AmigaOS 3.5, certaines de ces solutions sont livrées d'office.

Kickstart/Workbench 1.0, 1.1, 1.2, 1.3
Démarrage d'un Amiga avec Kickstart 1. x

Les versions 1. x sont les premières implémentation d'AmigaOS. Elles sont par défaut colorées en bleu et orange (couleurs qui pouvaient être aisément changées par l'utilisateur). La version 1.1 était essentiellement une correction de bogues. Les versions 1.0 et 1.1 ont été distribuées uniquement sur disquettes pour l'Amiga 1000.

Les versions 1.2 et 1.3 étaient les premières versions disponible en ROM (donnant la possibilité leur utilisation sur des modèles ayant le kickstart dans la ROM) mais étaient toujours disponibles sur des disquettes pour l'Amiga 1000. Ces versions sont celle de la ROM de l'A500, l'A1500, le CDTV (1.3 uniquement) et l'A2000. La version 1.2 du Kickstart a vu réparés énormément de bogues, perfectionnant énormément la stabilité du dispositif, et ajoutait le support d'AutoConfig qui pouvait configurer automatiquement les cartes d'extension. La version 1.3 eut peu de changements dans le Kickstart (fixant essentiellement un bogue pour laisser démarrer sur des disques durs) mais eu bien plus de changements dans le Workbench, comprenant un dispositif de fichiers bien plus rapide pour les disques durs, un CLI perfectionné, et des pilotes supplémentaire.

Kickstart/Workbench 1.4

Kickstart/Workbench 1.4 était une version bêta de la toute prochaine mise à jour de la version 2.0, mais elle a été livrée en particulièrement petite quantité avec les premiers Amiga 3000.

Kickstart/Workbench 2.0, 2.05, 2.1

Démarrage d'un Amiga avec Kickstart 2. x

Kickstart/Workbench 2.0 fut une avancée principale au dispositif d'exploitation Amiga. Fini le bleu et orange dur, remplacé par des couleurs plus agréables à l'œil, le gris et bleu-clair. Le Workbench n'était plus lié aux modes d'affichage 640x256 (PAL) ou 640x200 (NTSC), et une grande partie du dispositif a été perfectionné pour favoriser de futures extensions.

Malheureusement, 2. x présenta quelques incompatibilités avec de vieux logiciels mal rédigés, et bon nombre de gens furent dérangés par cette mise à jour.

2. x était livré avec les A500+ (2.04), A600 (2.05), A3000 et A3000T. Le Workbench 2.1 était le dernier de cette série, et fut uniquement livré comme mise à jour logicielle. Il incluait des programmes utiles tels que CrossDOS, pour travailler avec des disquettes PC. En d'autres termes, il n'y avait aucun Kickstart 2.1.

Kickstart/Workbench 3.0, 3.1

3. x était une autre mise à jour importante.

Cette mise à jour inclut :

  • Un dispositif de données universel, connu sous le nom de datatypes, autorise des programmes de charger des images, sons et textes dans des formats qu'ils ne comprennent pas directement, grâce à l'utilisation d'entrées standards
  • Support des cartes PCMCIA
  • Réarrangement des couleurs pour des modes d'affichage en faibles couleurs
  • Aspect visuel perfectionné
  • Amélioration des images de fond

3. x était livré avec le CD32, l'A1200, l'A4000 et l'A4000T.

AmigaOS 3.5, 3.9

Après la cession de Commodore Mondial, les propriétaires de la marque déposée Amiga ont accordé un permis à une compagnie allemande nommée Haage & Partner pour mettre à jour le dispositif d'exploitation de l'Amiga. Avec cette mise à jour est venu un changement dans la manière de se référer au dispositif d'exploitation. Plutôt que d'indiquer le «Kickstart», ou «Workbench, », les mises à jour furent le plus fréquemment désignée sous le nom de «AmigaOS.»

Mises à jour incluses :

  • Utilisation de CD filesystem comme standard
  • Distribution sur CD au lieu de disquettes
  • Fourni avec un pile TCP/IP, un navigateur web, et un client E-mail.
  • Interface graphique perfectionnée, nommée le «ReAction»
  • Lecteur de films AVI/MPEG
  • Support des disques durs de plus de 4Go (une limitation du 1. x)
  • documentation en HTML
  • Lecteur audio de MP3 et de CD (OS3.9)
  • programme de dock
  • Workbench perfectionné

AmigaOS 4

Une nouvelle version d'AmigaOS est développée par Hyperion Entertainment sous la licence d'Amiga, Inc. La version 4.1 est une mise à jour importante dix ans après la dernière mise à jour officielle : ce saut est comparable à celui fait par Microsoft, lors du passage de Windows 3.1 à Windows 95. Elle a été annoncée disponible le 24 décembre 2006 sur le site de Hyperion Entertainment.

Cette nouvelle version du dispositif est entièrement (99% ?) en code PowerPC. Elle contient un émulateur permettant d'exécuter du code 68k. Cela permet d'utiliser de nombreux logiciels développés pour les versions antérieures du dispositif.

Kickstart au fil du temps...

Kickstart n'a jamais cessé d'évoluer jusqu'à son dernier souffle. Voici les grandes étapes de révision de Kickstart.

Version Date
1.1 Novembre 1985
1.2 Octobre 1986
1.3 Octobre 1987
2.0 Mai 1991
3.0 août 1992
3.1 Juillet 1993
3.5 août 1999
3.9 Décembre 2000
3.9 + BOING BAG 2 2002
4.0 - version définitive pour Amiga 1200 / 3000 / 4000 Novembre 2007

Ce tableau n'inclut pas les mises à jour mineures...

Lien externe

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"Il y a plus de versions AmigaOS ..."

L'image ci-contre est extraite du site www.emunova.net

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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 23/03/2009.
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